MétroPaul 2020 - 3 September 2020
METROEVENT
Chroniques de la résilience bruxelloise (22)
Thierry Arditti au Rivoli chez Frédérick Mouraux
(c) Thierry Arditti, Untitled, 2020.
Hahnemühle Digital FineArt Collection inkjet Media 90 x 135 cm
September 3, 2020
Les photographies de Thierry Arditti sont charnelles, passionnées...
Ce week-end marque la grande rentrée des galeries d’art bruxelloises. Par les temps qui courent, c’est génial. Comme chaque année, le Brussels Gallery Weekend accapare toute l’attention médiatique. Pour sa 13ème édition, cette superbe manifestation réunit 38 galeries et non des moindres. Mais, en même temps que ce major event, d’autres démarches tendent à valoriser l’art à Bruxelles. Parmi celles-ci, j’aimerais mettre en avant le Rivoli Open Weekend qui a lieu jusqu’au 6 septembre. Si vous avez l’occasion de vous rendre au Rivoli, vous découvrirez dans les différentes galeries de cet espace unique à Bruxelles moult artistes de qualité. Parmi ceux-ci, j’aimerais vous faire partager mon coup de cœur pour Thierry Arditti. Ses œuvres photographiques sont à contempler à la Frédérick Mouraux Gallery.
Comme je l’écrivais il y a quelques mois, ne dites plus « Quartier Bascule » mais
« Quartier Rivoli ». En effet, le « Rivoli » est en train de se forger une place de choix dans le sérail bruxellois. Ancien centre commercial de luxe, cet espace s’est mué en plus grand centre d’exposition pour l’art contemporain à Bruxelles. Aujourd’hui, il abrite plus d’une quinzaine de galeries dont l’une de celles de Xavier Hufkens. Il accueille également un bar à l’initiative de la Schönfeld Gallery. Précisons que ce bel exemple
de reconversion urbaine est dû à la patte audacieuse du galeriste Francesco Rossi.
Justement, en face de la galerie de Francesco Rossi, il y a celle de Frédérick Mouraux. Cet expert belge en art contemporain, après avoir bourlingué entre Paris, New York et Florence, vient d’ouvrir sa galerie à Bruxelles. Depuis ce 3 septembre et jusqu’au 25 octobre, il présente Thierry Arditti qu’il a découvert à la FIAC à Paris en 1995 (rien à voir avec Pierre Arditi). Les œuvres de ce photographe français sont exposées sous le titre
« Womanhood, man’s soulmate ». En d’autres termes, la féminité est l’âme sœur de l’homme, qu’il s’agisse de l’être masculin ou de tout être humain. En fait, les photographies de Thierry Arditti sont inspirées de Simone de Beauvoir qui disait :
« Je veux tout de la vie, être une femme et, aussi, un homme ». N’hésitez pas à déguster sans modération cet artiste « beauvoirien »…